Le 1er dimanche de chaque mois, de fidèles
marcheurs se retrouvent au niveau de la stèle de l’accident de
train de 1922, pour une marche de deux heures environ, sur le sentier de la
voie ferrée qui traverse la forêt communale de Laguian –Mazous.
Le sentier aujourd’hui.
Equipé de bonnes chaussures, le groupe se dirige vers le sous-bois où
s’ouvre un chemin herbeux, large de cinq ou six mètres et plus
par endroit : C’est le tracé de la voie
ferrée Auch / Tarbes qui a fonctionné de 1869 à 1959
tant pour les voyageurs que pour les marchandises. Les rails ont été
enlevés mais il reste encore par endroit des remblais empierrés,
des murets moussus, les bords en brique rouge de l’ancien ballast. Soutenues
par des piliers aux rivets apparents et serrés, hauts de sept à
huit mètres, deux structures métalliques à peine rouillées,
d’une couleur vert foncé, sont les vestiges des ponts qui reliaient
sans doute Laguian-Mazous à Villecomtal sur Arros , Saillères
et Estampes. Passant dessous à l’aller, et dessus au retour, nous
pensons à la curiosité suscitée par ce moyen
de transport nouveau il y a un siècle.
C’est un vrai plaisir de parcourir
les chemins de la forêt de Berdoues.
La futaie se compose surtout de chênes sessiles et pédonculés.
On trouve aussi des hêtres, des charmes, des alisiers, des merisiers et
des bouleaux.
Sous la futaie, poussent des arbustes comme le houx et le genêt.
Au printemps, les allées se parent de violettes, d’anémones,
d’asphodèles, de pulmonaires.
Dès le mois d’avril, de nombreux promeneurs partent à la
recherche des clochettes parfumées du muguet porte-bonheur.
En automne, on est émerveillé par les couleurs des feuillages.
Rien de tel qu’une promenade en forêt pour se « déstresser
», écouter le chant des oiseaux, respirer les odeurs du sous-bois,
apprécier le calme des sentiers forestiers.
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Lourties
« De soulan en paguère » |

Le départ de ce sentier à
thèmes du Haut-Armagnac s’effectue à 100 m du village.
D’abord, on voit le canal de Monlaur, puis on descend dans la vallée
du ruisseau « Larrazet ». On le longe, puis on traverse la passerelle
pour atteindre la cabane où l’on peut se reposer.
Tout au long du sentier différents
panneaux signalent les thèmes à découvrir :
- le canal de Monlaur
- les orchidées sauvages
- la flore des coteaux calcaires
- le Lazzaret (ruisseau)
- la flore des sols frais
- la flore des boulbènes |

Pour avoir l'image en plus grand, cliquez dessus. |
Le retour se fait par le même chemin
en sens inverse ou en prenant la route qui monte sur la colline et revient au
village
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Sortie
mycologique
au bois du Turcq |
La sortie mycologique
Le 28 septembre 2003, une sortie mycologique
s’est déroulée au bois du Turc sur la commune de Labéjan.
Monsieur Larrieu, mycologue, « mycophile » et mycophage averti a
été contacté pour animer cette sortie.
A 9h 30, une quinzaine de personnes sont au rendez-vous. Plusieurs équipes
se forment puis se dispersent dans les sous-bois pour entreprendre la recherche.
Heureusement, au début septembre, après la sécheresse de
l’été, les orages tant attendus sont arrivés. Aussi, la cueillette est fructueuse,
environ une trentaine d’espèces. Au bout d’une heure environ,
les équipes se regroupent et la récolte est mise en commun. Il
faut alors trier les champignons afin de faire apparaître les grandes
familles de ce monde très diversifié :
- champignons à tubes : les bolets et les polypores
- champignons à lamelles dont les plus répandus sont les amanites,
les tricholomes, les russules, les lactaires.
- Les hydnes (poils)
- Les champignons spéciaux.
Ensuite,
M. Larrieu nous explique comment déterminer un champignon : il faut tenir
compte de sa morphologie (pied et chapeau), de sa consistance, de son odeur,
de sa couleur. Mais à à la soif de connaître ces végétaux
se surajoute l’intérêt de leur comestibilité. Avec
enthousiasme, notre guide (ayant lui-même pratiqué de nombreuses
dégustations) assure que de nombreuses espèces sont dignes des
honneurs de la casserole et que tous les bolets sont comestibles.
Un peu sceptique et l’esprit confus, l’équipe repart bientôt,
décidée, malfré tout, à poursuivre la mycologie.
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